[Sur le chantier] Épisode 2 : Les équipes Soutien montent à bord

01 juillet 2024 Services aux flottes Bâtiments de surface Episode

En ce mardi matin, l’activité est dense autour du bassin. Depuis l’arrivée de la frégate multimissions (FREMM) hier, les collaborateurs de Naval Group et de ses sous-traitants s’activent pour protéger la frégate et mettre en place toutes les installations nécessaires au démarrage du chantier.

Par la fenêtre de son bureau, Sophie, responsable de lots de travaux soutien logistique chantier, regarde la grue déposer une nacelle au fond du bassin. Les premiers jours du chantier sont intenses pour ses équipes : installation des échafaudages autour de la mâture, nettoyage industriel de la FREMM, protection des armoires électriques et des coursives, dégazage, pompage et traitement des substances dangereuses, ouverture des brèches, dépose des premiers équipements avec le concours des appareilleurs…

« La plupart des prestations de soutien sont sous-traitées à des entreprises spécialisées, que nous connaissons bien, explique Sophie. Avec mes équipes, nous avons commencé à travailler avec elles depuis plusieurs mois pour préparer cet arrêt technique. Dès que les contrats-cadres sont mis en place par les achats, nous nous chargeons de passer les différents bons de commande. Et, tout au long du chantier, nous assurons le suivi financier des contrats ».

 

Un réseau d’énergie dédié aux travaux

Le rôle des équipes de soutien est vital pour le chantier. Car, lors de l’arrêt technique, les moteurs de la frégate ne fonctionnent pas. Certains seront même sortis pour être révisés. La FREMM ne peut donc pas produire d’électricité pour alimenter ses installations. De plus, son usine électrique n’est pas conçue pour satisfaire les besoins d’un chantier. Sophie détaille : « Nous mettons en place des circuits provisoires pour permettre le fonctionnement des différents systèmes indispensables aux travaux, comme l’éclairage, la ventilation, la protection incendie... En fait, notre rôle est de soutenir les différentes équipes de production pendant toute la durée de l’arrêt technique. » 

 

Au programme de l’après-midi : le débarquement de l’antenne du radar multifonctions et de son collecteur tournant, à l’avant de la FREMM. Les équipes de la manutention sont en place pour le mouvement, les échafaudeurs à poste pour démonter l’échafaudage puis le repositionner après quelques modifications.

Sophie suit l’avancement du travail des sous-traitants avec l’un de ses deux collaborateurs superviseurs de sous-traitance. « L’un de nous est toujours présent sur le terrain pour aiguiller les équipes. Nous travaillons de concert avec l’ingénieur responsable de production (IRP), les préventeurs et les différents acteurs du chantier. Il s’agit de comprendre leurs besoins et de s’adapter aux imprévus. »

L’équipe de Sophie a une vue d’ensemble sur le planning des travaux et sur leur contenu. Ils doivent pouvoir réagir rapidement pour que le chantier ne soit jamais bloqué. « Pour cela, reprend Sophie, nous communiquons beaucoup avec les équipes de production comme avec les sous-traitants. La pression est continue et la cohésion entre les différents intervenants est primordiale ! Chaque arrêt technique est un challenge car les besoins techniques sont toujours différents. Mais notre organisation est bien huilée et les plannings sont tenus. »

 

À suivre : [Sur le chantier] Épisode 3 : la prévention, une priorité.